Que va devenir mon animal de compagnie après mon décès ?

C’est une question à laquelle nous n’aimons pas penser, mais qui est toutefois importante : qu’adviendra-t-il de mon chat ou de mon chien si je viens à mourir ? Notre assurance pour animaux vous répond et vous éclaire sur les options.

L’établissement d’un testament est souvent incontournable pour préparer de façon sereine son décès, en assurant le futur de ses proches. Mais penser au devenir de son animal est tout aussi important. C’est bien-sûr le cas pour les personnes sénior, mais cela doit en réalité être un questionnement pour toutes les personnes qui vivent avec un chat ou un chien : une maladie ou un accident peuvent en effet malheureusement survenir à tout âge.

Pour préparer l’avenir de votre animal, vous pouvez établir un acte notarié. Ce document vous permet d’officialiser vos vœux concernant votre compagnon et de vous assurer qu’ils seront respectés.

Dans notre pays, l’animal se retrouve de toute façon dans la succession au moment du décès d’une personne, au même titre que les biens et l’argent. Il pourra donc être récupéré par un héritier. Toutefois, ce dernier n’a pas l’obligation de le prendre en charge et peut refuser cet héritage.  Si vous n’aviez pas pris d’autres dispositions, il peut donc choisir de le confier plutôt à un refuge ou de le faire adopter par une autre personne.

C’est évidemment la solution la plus pratique et la plus tranquillisante : savoir qu’un proche, membre de la famille ou non, pourra prendre en charge votre animal en cas de décès. Cela vous permettra de vous assurer que votre compagnon continuera à recevoir l’amour et les soins nécessaires. 

Toutefois, tout le monde ne dispose pas d’un entourage permettant de faire ce choix.

Si vous savez qu’aucun proche ne pourra s’occuper de votre animal correctement ou que vous n’avez malheureusement pas de personne de confiance dans votre entourage, il est possible de faire appel à une association.

La SPA propose par exemple, dans le cadre de son « Passeport animal », de trouver un nouveau foyer à un compagnon si son propriétaire est décédé. Cela nécessitera toutefois de nommer la SPA comme légataire testamentaire en amont et de préciser la somme que vous souhaitez verser à l’association.

Vous aviez peut-être entendu l’histoire de Choupette, la chatte de Karl Lagerfeld, à qui le couturier aurait légué toute sa fortune ? En France, tout comme dans de nombreux autres pays, il n’est en fait pas possible de léguer ses biens ou ses finances directement à un animal de compagnie. Même s’il est désormais considéré dans le droit français comme un être vivant doué de sensibilité, l’animal de compagnie n’a pas la capacité juridique de recevoir un legs.

Toutefois, il est possible de léguer une certaine somme d’argent à quelqu’un qui sera chargé de prendre soin de votre animal. C’est ce que l’on appelle le legs avec charge, qui demande donc en contrepartie à la personne désignée de s’occuper de votre chat ou chien. La somme prévue permettra de financer toutes les dépenses à venir : alimentation, accessoires, soins vétérinaires, assurance santé éventuelle, etc. Notez que cet argent pourra être soumis à un impôt de succession.

 (Photo principale © REGINE THOLEN – Unsplash)