Changement climatique : l’impact sur la santé de nos chats et chiens

Le dérèglement climatique impacte tous les êtres vivants, nos animaux de compagnie y compris. La campagne « Protect Our Futur Too » lancée en 2020 visait déjà à sensibiliser les propriétaires sur les risques pour la santé de nos chats ou chiens. Augmentation des parasites et maladies ou encore modification des comportements sont autant de conséquences du bouleversement que nous vivons avec la hausse globale des températures.

Notre assurance pour animaux domestiques vous permet de mieux protéger vos chats et chiens contre les soucis de santé quotidiens. Leur bien-être est notre priorité : voyons donc ensemble comment prévenir les risques et limiter les répercussions du changement climatique sur la vie de nos compagnons.

L’augmentation régulière des températures crée un climat favorable pour le développement et l’expansion des parasites, internes comme externes. Elle leur permet en effet de vivre plus longtemps et de se reproduire davantage.

Ce réchauffement ambiant augmente ainsi en parallèle le nombre des maladies transmissibles par ces parasites à nos animaux de compagnie. Et, dans le cas de zoonoses, les pathologies peuvent aussi se transmettre à l’humain, impactant notre propre santé.

Les puces profitent de la clémence des conditions météorologiques pour se développer plus, entre autres à la faveur des hivers plus doux, qui ne suffisent plus à stopper leur cycle de vie.

Pour rappel, chez nos animaux domestiques, elles peuvent être à l’origine de démangeaisons, de problèmes de peau ou de stress. Mais elles sont surtout vectrices de plusieurs maladies, comme la maladie des griffes du chat (bartonellose). Les puces peuvent aussi être transmises aux êtres humains.

En Europe, des vétérinaires ont constaté un élargissement de l’aire de répartition des tiques : on les retrouve désormais en altitude, mais aussi à plusieurs kilomètres de distance de leurs zones de présences naturelles en Europe du Nord. De nouvelles espèces semblent aussi avoir fait leur apparition et leur présence a été constatée même en hiver.

Les tiques peuvent être porteuses de plusieurs bactéries pathogènes, occasionnant des maladies qui peuvent se révéler très graves, comme la piroplasmose chez le chien. Elles sont aussi parfois transmissibles à l’homme, comme dans le cas de la maladie de Lyme.

La chenille processionnaire profite aussi de la hausse des températures due au réchauffement climatique. Craignant les hivers rudes et froids, ces insectes étaient auparavant exclusivement cantonnés au sud de l’Europe et aux zones méditerranéennes. Ils remontent désormais plus au nord (Île-de-France, sud de la Manche…) et leur présence est de plus en plus précoce. Les déplacements, qui ont normalement lieu au début du printemps, sont à présent observés dès février dans certaines régions, voire parfois plus tôt. 

Rappelons que les chenilles processionnaires représentent un grave danger pour nos chats et chiens, à cause de leurs poils urticants contenant une puissante toxine. Ils peuvent causer des nécroses des tissus et, dans les cas les plus graves, conduire à une euthanasie de l’animal.

La leishmaniose est une maladie transmise par la piqure de phlébotomes (sorte de moucherons piqueurs). Elle est assez répandue dans les régions du pourtour méditerranéen, mais elle gagne aujourd’hui  du terrain, puisque des cas se multiplient dans le nord de l’Europe.

Même constat pour certaines espèces de vers parasites, qui sont maintenant présents dans les pays plus au nord, où ils n’étaient pas encore recensés.

Les fortes chaleurs estivales accélèrent également la prolifération des algues bleues dans les lacs, étangs et mares de France. Cette cyanobactérie, que l’on retrouve dans les eaux stagnantes, peut provoquer rapidement des symptômes d’intoxication et conduire à la mort des chiens.

La hausse des températures saisonnière nous a fait connaître des canicules à répétition l’été dernier. Et ces vagues de chaleur apportent également leur lot de risques pour la santé de nos animaux, comme nous vous l’expliquions dans notre article indiquant comment protéger chats et chiens de la chaleur.

Les coups de chaleur sont plus fréquents. Au minimum, ils peuvent générer du stress, impactant le bien-être de l’animal. Parfois plus graves, ils peuvent conduire à des problèmes de santé : l’animal n’arrive plus à réguler sa température corporelle et le bon fonctionnement de ses organes est affecté. Soyez particulièrement attentif en cas de symptômes d’un coup de chaud pour pouvoir agir rapidement :

Le dérèglement climatique peut aussi engendrer des changements de comportements chez nos animaux domestiques. Les écarts de températures et le bouleversement des saisons influent sur le rythme biologique des animaux. Les habitudes de reproduction peuvent donc être impactées. Chez nos chats par exemple, la reproduction peut avoir lieu en plein hiver, alors qu’elle est intervient habituellement pendant les mois chauds de l’année. Les périodes de chaleur peuvent être rallongées.  

De même, les périodes de mue peuvent être perturbées sous l’effet de la hausse des températures.

Enfin, la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes (orages, tempêtes…) peut aussi générer du stress et de l’anxiété chez nos animaux domestiques.

Quelques gestes simples permettent de limiter les risques dus au réchauffement climatique, afin de préserver la santé de nos animaux de compagnie.

 (Photo principale © Rachel Claire – Pexels)