Chat non identifié, quels sont les risques ?

En France, l’identification des chats est obligatoire depuis 2012, mais elle reste méconnue et parfois négligée par certains propriétaires. Par ailleurs, l’identification du chat est avant tout une démarche importante car cela permet de limiter grandement les risques pour votre chat et de rassurer le propriétaire également :

L’identification d’un animal de compagnie est le seul moyen qui permet  de faire un lien entre un animal et son propriétaire. Quelle que soit la solution choisie pour l’identifier, cela suivra votre chat tout au long de sa vie, c’est pourquoi il est primordial d’effectuer cette démarche.

En France, le Ministère de l’Agriculture propose plusieurs méthodes pour faire identifier son animal de compagnie :

Cette méthode consiste à inscrire un numéro unique, composé de lettres et de chiffres, sur la peau de l’animal. Généralement, on peut retrouver ce type de tatouage sur la face interne de l’oreille ou à l’intérieur de la cuisse selon les animaux. Cette solution permet d’être visible à l’œil nu et d’être lu immédiatement. Pour autant, le tatouage peut devenir de moins en moins lisible avec le temps.

De la taille d’un grain de riz, l’identification par puce électronique se fait directement sous la peau et restera tout au long de la durée de vie de l’animal. Cette solution est à ce jour la plus utilisée et la plus recommandée par les professionnels. Une fois injectée, la puce disposera d’un numéro de série unique qui pourra être lu à l’aide d’un dispositif spécifique accessible chez un vétérinaire, en refuge ou aux services municipaux.

Quelle que soit la méthode que vous souhaitez utiliser pour identifier votre chat, cette dernière devra être réalisée par un professionnel habilité.

En identifiant un chat, cela présente de nombreux intérêts à la fois pour son propriétaire mais également pour le reste de la population. En effet, l’identification d’un animal de compagnie représente un enjeu de sécurité mais également de responsabilité.

En cas de perte ou de fugue de votre animal, le fait que ce dernier soit identifié augmente de 40% les chances d’être retrouvé et rendu à son propriétaire. Par exemple, si votre chat est récupéré par un particulier ou une municipalité, il pourra immédiatement être identifié et rendu à son propriétaire rapidement.

En tant que propriétaire, l’identification permet également de faire savoir que ce dernier vous appartient. C’est une preuve irréfutable en cas de litige ou de vol de votre chat. Par ailleurs, c’est également une manière d’être un propriétaire responsable aux yeux de la loi car le chat fait partie des animaux qui doivent être enregistrés dans le fichier national d’identification des carnivores domestiques en France.

Dans un premier temps, le fait de ne pas faire identifier son chat peut paraître anodin. Pour autant, sachez que même si votre chat vit uniquement en intérieur, celui-ci doit tout de même être identifié pour assurer son bien-être et sa sécurité sur plusieurs points :

Comme mentionné précédemment, le fait de ne pas faire identifier votre chat augmentera fortement le risque de ne pas le retrouver si celui-ci fugue ou en cas de perte. En effet, si une personne le retrouve et l’emmène chez un vétérinaire, ce dernier ne pourra pas retrouver le propriétaire en cas d’absence d’identification.

Si votre compagnon rencontre un souci de santé (accidents, maladies…), il peut être mis en danger si il n’est pas identifié. Par exemple, si votre chat est amené par une tierce personne chez un vétérinaire, cela permettra de retrouver plus facilement son historique médical en retraçant le contact du propriétaire de l’animal. Une fois retrouvé, le propriétaire pourra transmettre le carnet de santé de l’animal au vétérinaire et signaler tout problème de santé connu.

La législation Française est de plus en plus stricte sur le sujet du don ou de l’achat d’animaux de compagnie. En effet, il faut savoir que tout animal cédé ou acheté doit être identifié en amont afin d’assurer son suivi. Pour un chat, l’identification (par tatouage ou puce) doit être réalisée avant l’âge de 7 mois selon l’article L212-10 du Code rural.